Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /

 

 

Les salaires ont augmenté en Europe, entraînant une hausse des coûts de production que la France ne contient pas. C’est ainsi que Jacques Attali explique le manque de gains de productivité qui affecte la compétitivité dans l’Hexagone et partout en Europe. Exception faite de l’Allemagne dont la hausse des salaires a été limitée. Comment expliquer ce déficit de productivité? L’innovation au sein des entreprises s’essouffle, tandis que les dépenses liées à la R&D sont délaissées. Outre l’aversion au risque engendrée par la crise, les obstacles liés à l’emploi dissuadent la population active de changer de poste ou de créer sa propre entreprise. La mobilité entre les secteurs qui dynamiserait la concurrence est négligée.

En outre, nombre d’entrepreneurs français choisissent de ne pas augmenter la taille de leur société, de peur d’être confrontés à un système qui ne les avantage pas. Selon la Commission pour la libération de la croissance française, les jeunes PME de l’Hexagone piétinent au bas de l’échelle européenne en termes d’innovation. Cette sous-performance influe sur le nombre de brevets déposés en France, trois fois moins qu’en Allemagne. «Pour stimuler l’innovation, il faut conforter l’autonomie des universités et continuer à donner son plein effet au crédit d’impôt recherche (CIR)», exhorte Nicolas Baverez. Ce dispositif permet aux entreprises de déduire de l’impôt sur les sociétés (IS) 30% de leurs investissements recherche et développement, avec un plafond de 100 millions d’euros.

Partager cette page
Repost0